Selon un site d’information ghanéen, la présidente, Nana Akufo-Addo, a récemment accordé une interview à Aljazeera English dans laquelle il laissait entendre que l’homosexualité serait légalisée au Ghana.
Cette déclaration a été suivie d’une autre offre du Premier ministre britannique, Theresa May, qui affirme que la Grande-Bretagne est responsable de l’illégalité de l’homosexualité au Ghana.
Ayant colonisé le Ghana pendant plus de 140 ans, le Premier ministre britannique à la conférence des chefs d’Etat du Commonwealth a déclaré que la Grande-Bretagne aiderait le gouvernement à réécrire les lois contre les homosexuel au Ghana en les rendant légales et accommodantes pour ces personnes.
Jusqu’à présent, la plupart des lois homophobes utilisées par les anciennes colonies de Grande-Bretagne ont vu des homosexuels et des lesbiennes soumis à un traitement brutal, à la mort par pendaison, à l’excommunication de l’église et même à des tests médicaux dans des cas extrêmes.
Au Nigeria et dans d’autres pays conservateurs, par exemple, il existe des lois strictes qui interdisent même à deux hommes de marcher dans les bras armés. De plus, il est très illégal pour les homosexuels et les lesbiennes de manifester de l’affection pour le public.
Bien que ces lois répressives soient inexistantes au Ghana, les membres de la communauté homosexuelle continuent de se cacher, en particulier lorsque la stigmatisation, le rejet et les cas extrêmes d’action collective sont monnaie courante.
Jusqu’à présent, il n’y a pas de loi définitive au Ghana qui dise que l’homosexualité est criminelle. En fait, le président Akufo-Addo a été contraint d’exprimer sa position sur la question controversée après avoir accordé une interview à Aljazeera English.
Dans cette interview sur l’homosexualité, Nana Addo a soutenu qu’il ne pouvait y avoir de légalisation que lorsque la société accepte la pratique et que les lobbies sont renforcés.